
Et si Noctéa arrêtait le bio ?

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Le bio est-il en danger ?
Depuis quelques jours, les medias relatent les nouvelles stratégies de la grande distribution pour récupérer le mouvement du bio. Mais qu’en pensez-vous ? Est-ce que choisir un produit bio sans pesticides, ça suffit ? A une époque où nos maraichers et nos agriculteurs ne gagnent plus décemment leur vie, est-il normal de traiter le bio comme le conventionnel ? Ces attaques perpétuelles contre le bio, ne nous révèlent-elle pas qu’il faudrait consommer différemment. Certes, il est important de ne pas consommer des produits contenant des substances dangereuses pour nos enfants et pour nous. Mais n’est-il pas nécessaire également de préserver l’environnement, et le cadre de vie de nos enfants et de nos petits enfants. Et……et j’insiste sur ce point, n’est-il pas également important de se préoccuper des conditions de travail et de rémunération de l’ensemble des personnes qui travaillent pour nous fournir ce que nous consommons.
Vous avez dit développement durable ?
Tout cela est vrai pour ce que l’on mange mais également pour le reste. Environnement, social et économie, c’est juste penser développent durable. Certes, à prime abord, un produit bio est plus cher qu’un produit non bio. Mais la question est de savoir s’il coûte réellement plus cher. Je m’explique en prenant l’exemple des légumes. En France, nous achetons des légumes non bio, très peu chers dans nos magasins habituels. Mais en moyenne, 25% de ceux-ci finissent à la poubelle. Alors, je suis d’accord, switcher par des légumes bio sans changer de comportement, ça coûte cher et ça n’a pas de sens. Par contre, avoir la volonté de lutter contre le gaspillage et consommer bio, fera certes déprimer notre poubelle délaissée, mais réjouira notre portefeuille et notre organisme. Alors, en résumé, pour nous tous qui avons une plus grande idée du bio, battons-nous. Je pense que consommer bio ne suffit plus. Il faut avoir une vision plus large, afin que la valeur de base soit le respect tout au long de la chaîne.
Et si le bio s’arrêtait ?
Qu’en pensez-vous ? Ne faut-il pas préserver une certaine valeur et exigence du bio. Le bio n’a-t’il pas une part entière de légitimité à l’heure actuelle ? Une étude de l’INRA révèle qu’un individu qui consomme bio, réduit de 25% son risque de cancer. En d’autres termes, et si on arrêtait le bio ? Si on cessait de croire et de se battre pour un monde meilleur et plus sain. Et si on ne pensait pas à demain, juste à l’instant présent, à notre génération. Si on vivait, comme si chaque jour allait être le dernier. Imaginez le lâcher-prise total, aucune retenue, au jour le jour. Utopie ou part de réalité ? Même le masque le plus occultant ne saurait cacher la sombre vérité ; la réalité du besoin réel de l’authenticité. Comment y parvenir, y revenir ? En agissant certes, mais sous quelle forme ? Le bio et quoi d’autre ?
Le bio n'a de sens que s'il est au cœur d’un démarche globale.
C’est tout l’enjeu du développent durable. Effectivement, il faut aussi se pencher pertinemment sur la provenance des matériaux et du produit, pour limiter leur impact sur l’écologie. Sans compter que le made in France permet également de bien rémunérer nos agriculteurs et nos fabricants. Sommes-nous suffisamment sensibles à ce que le travail soit rémunéré à sa valeur la plus juste, équilibrée et éthique ? Et que des enfants ne soient pas ? Les choix que nous faisons, les directions que nous prenons, les options que nous choisissons doivent rester naturelles, altruistes. "Il ne faut pas forcément souffrir pour être bio !" et il ne faut pas faire souffrir non plus, parce qu’on n’est pas bio.
Les actions par conviction de Noctéa.
Comme vous le savez, depuis bientôt 10 ans, avec Noctéa nous attachons toujours beaucoup d’importance, à ce que le produit soit à la fois utile, sain et écologique. Il s’agit d’un réflexe pragmatique qui nous permet d’avancer en la matière. Par exemple, c’est pour ces raisons que nous venons de sélectionner pour nos articles de sieste et de détente, le fabricant Mille Oreillers pour mieux dormir et vivre. Un fabricant français qui réhabilite le confort traditionnel. Tout en ayant une démarche de développement durable complète. Non seulement, ils fabriquent en France leurs articles de détente et leurs oreillers. Mais surtout, ils valorisent la production d’agriculteurs bio en travaillant les coproduits. En fait, l’idée est d’utiliser la partie de la plante qui ne se mange pas au lieu de la mettre au rebut. Par exemple, avec de l’épeautre, on va faire de la farine et du pain grâce à la graine. Alors qu’avec la partie qui l’englobe, on va remplir des oreillers et des coussins d’allaitement.
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Ecrit à 4 mains par Sandrine Bourguignon et Christophe Bigot.
Philippe - 25/12/2018 00:54:08
Bonjour, Suite à des problèmes de boite mail je ne prend connaissance de cet article qu'aujourd'hui. Je suis producteur de vin dans le sud ouest depuis 1988 et certifié bio depuis1991. J'ai des collègues qui sont passés en bio parce qu'il y avait des aides et la vague de "la" bio les portaient. D'autres se sont tournés vers la bio par conviction et éthique. Bien qu'il y ait encore des progrès à faire, aujourd'hui les circuits bio sont de mieux en mieux structurés et le nombre de magasins bio est croissant. La grande distribution a menti pendant des années aux consommateurs sur le prix réel de la nourriture tirant les prix mais surtout la qualité vers le bas. Elle a pu le faire au détriments des producteurs et de toute la filière agro-alimentaire. Après les conventionnels elle le fait avec les producteurs bio. Les produits bio ne peuvent pas être au même prix que des produits non bio, le rendement en bio est inférieur avec des couts de production souvent supérieur. Pour s'en persuader il suffit de comparer la qualité des produits bio de la grande distribution et des produits éthiques. Il est vrai que c'est plus cher, peut être faut il consommer moins mais consommer mieux pour préserver notre planète. Philippe
Christophe (Noctéa) - 26/10/2018 09:56:00
Bonjour Alice, Heureux de voir que vous avez bien perçu l'angle de notre article. Christophe.
Christophe (Noctéa) - 26/10/2018 09:45:27
Merci Mat de votre soutien, Nous avons l'intention de continuer ! Christophe.
Mat - 25/10/2018 18:03:02
Je vois aujourd'hui très peu d'entreprises qui osent prendre parti, au risque d'être clivant, au delà des discours surfant sur les modes et les tendances. Donc merci pour votre engagement et continuez de suivre et d'affirmer vos convictions sincères !
Alice - 25/10/2018 14:36:27
Ooooh lala, vous m'avez fait très peur. j'ai cru que vous aviez pété un câble ! Plus sérieusement, votre questionnement est intéressant.
Christophe (Noctéa) - 25/10/2018 11:49:03
Bonjour madame Delessart, Merci pour ce commentaire et votre fidélité à Noctéa. Christophe.
Delessart Patricia - 24/10/2018 22:09:09
Je suis tout à fait d’accord avec vous! C’est bien de consommer bio mais en respectant l’éthique qui va avec ce qui n’est pas le cas de la grande distribution! Celle-ci profite de la croissance du bio mais ne profère que des mensonges et insite à la surconsommation!!! Nous devons favoriser les circuits courts et les amaps ainsi que le made in France de qualité! Je suis très satisfaite de votre linge de lit! Merci et bonne continuation!