Les actualités du coton bio.

La crise du coton bio continue.

En mai dernier, nous évoquions la crise qui frappe la filière du coton bio. Ainsi, cinq mois plus tard, il nous semble intéressant de faire un point et quelques rappels sur cette crise du coton bio. Car, nous ressentons toujours les effets de la chute de 20% de la production et de nouveaux faits surviennent. Alors, qu’‘initialement nous espérions un retour à la normale avec la récolte d’octobre 2021, désormais nous avons tout lieu de croire qu’elle risque de durer. Alors, massacre des Ouighours, certification indienne et politique du luxe, les problèmes se cumulent.

Massacre du peuple Ouighours et rejet de la certification Indienne.

Le coton se récolte en octobre et en 2020, après contrôle Ecocert a rejeté la production indienne de la certification bio. Et ce car, ils n’avais pas respecté les exigences imposées a l’agriculture biologique. En fait, cela représente 10,8% de la production mondiale. Un événement qui suffit à impacter durement toute la filière. De plus de nombreux professionnels se détournent du coton chinois. Effectivement, grâce au combat acharné d’OGN, plus personne ne peut ignorer le massacre du peuple Ouighour par les chinois. Il s’agissait d’une très appréciée des marques à bas prix. Finalement, il s’agit d’un comble que les professionnels les moins vertueux accélèrent la crise du coton bio. Même si, on a envie d’y voir une bonne nouvelle et un avenir meilleur.

Le luxe fait le choix du coton bio.

Par ailleurs, trois grands groupes de luxe prennent le virage du coton bio. Certes, une bonne nouvelle, mais cela nourrit quelques craintes. Effectivement, ils vont tirer le marché vers le haut. Mais une demande en hausse et offre en baisse, continuera inévitablement à faire grimper les prix. En un an, on constate des hausses de prix allant jusqu’à 45% sur la matière. Il faut espérer que les petits fabricants ou les petits comme nous arriveront toujours à exister.

N’y a t il pas de la spéculation sur le coton bio ?

Par conséquent quand, on vit une disproportion entre l’offre et la demande les prix montent. Mais, on peut également craindre certains opportunismes. Effectivement, aux vues de la flambée des prix, on peut craindre que certains acteurs de la filière qui ont intérêt à garder leurs stocks, le font.   Tous n’ont pas forcément l’esprit bio.