Journée du sommeil - nous vivons une révolution du sommeil

Photo de Jernej Graj

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Alerte sur notre manque de sommeil

Selon l’INSV, nous vivons actuellement une véritable “révolution du sommeil” comparable à la révolution industrielle du milieu du 19e siècle. Nous sommes à quelques jours de la journée du sommeil, le 22 mars 2019. Effectivement, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance organise une journée pour nous sensibiliser aux troubles du sommeil. Et cette année, ils soulignent que de nombreux facteurs conjugués conduisent à la réduction de notre temps de sommeil. D’autant que cette semaine, des médecins nous alertaient dans le BEH (1) sur le fait que désormais les Français dorment moins de 7 heures. En fait, nous cumulons de plus en plus de dette de sommeil. Et le manque de sommeil n’est pas sans conséquences sur notre santé. Notamment, il accentue les effets de nombreuses maladies chroniques.

Pour dormons nous de moins en moins ?

Effectivement, les adultes dorment en moyenne 6h45 par nuit. Nous vous avons régulièrement parlé de l’impact des écrans sur notre récupération. Mais l’on ne peut pas se contenter de cela pour expliquer cette révolution du sommeil et notre manque de sommeil. En fait, comme le met en avant l’INSV, notre mode de vie est en transformation rapide depuis une trentaine d’années. Et ils classent les causes en 3 catégories :

• Organisation sociale : elle compte notamment des causes comme l’éclatement des familles, l’omniprésence du smartphone et enfin, le relationnel fondé sur les réseaux sociaux.
• Organisation professionnelle : cette fois, on parle de la formation initiale en partie à l’étranger, ainsi que des horaires atypiques, du travail le dimanche, ainsi que du télétravail.
• Système socio-économique : dans cette catégorie l’organisation spécialisée dans les troubles du sommeil, liste tout d’abord la dématérialisation des procédures. Ensuite, ils citent la mondialisation et intelligence artificielle.

Les conséquences du manque de sommeil sur notre santé

Sur le site de Noctea, ainsi que sur le blog comment mieux dormir, nous rappelons depuis de nombreuses années que ne pas dormir assez, nuit à la santé. Et les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et concrètes. Plus globalement, elles vont de plus de dépôts de cholestérol dans leurs artères. Mais également, ce déficit de récupération augmente de 48% le risque de développer ou de mourrir d’une maladie cardiaque. Par exemple, à ce sujet chaque année le passage à l’heure d’été augmente le premier lundi de 25% le risque de malaise cardiaque par rapport aux autres lundis. Par ailleurs, les effets des maladies chroniques sont amplifiés. En d’autres termes on se pourrit la vie.

(1) BEH : Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire de l’agence sanitaire publique France.